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24 août 1999 
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« Il faudra sauter haut pour se qualifier » : Jean Galfione, champion olympique à la perche, ne part pas la fleur au fusil, ce soir, dans l'épreuve de qualification. « Par expérience, je sais qu'il ne faut pas calculer ni jouer petit bras, et sauter comme s'il s'agissait d'une finale. » Galfione est d'autant plus prudent que sa saison ne lui a pas fourni tous les repères. Il a été capable du meilleur : le titre mondial indoor en mars au Japon (6 m) et la 6e performance mondiale de la saison en plein air (5,98 m), il y a un mois. Comme du pire : un zéro lors de la Coupe d'Europe des nations, en juin à Charléty, une contre-performance et une dangereuse chute aux Championnats de France, dont il garde les séquelles, une entorse des cervicales qui se réveille à chaque réception, et des migraines pompeuses d'énergie. Il lui faudra trouver ses bons réglages mais il se sent capable de conquérir le titre mondial, jeudi. Même s'il rappelle qu'ils sont cinq ou six à pouvoir l'en empêcher, « à commencer par moi-même ». Ses rivaux ? Le Russe Tarasov, l'Américain Hartwig, l'Australien Markov, les Allemands Lobinger et Ecker, et « peut-être même » Romain Mesnil, le deuxième perchiste français, champion d'Europe espoirs avec 5,93 m. F.A.
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Galfione en quête de repères Séville