Sport24.com
26/04/2001
Jean Galfione : «Je vais beaucoup mieux»
Propos recueillis par Julien Vietry


Jean, comment s’est passée la préparation hivernale ? On vous a peu vu en compétition depuis les Jeux...
J’ai repris l’entraînement au mois de décembre et jusqu’à aujourd’hui, j’ai fait du foncier. Il a fallu reprendre crescendo pour ménager mes tendons. J’ai fait deux, trois petits trucs pour m’amuser cet hiver, mais une seule compétition officielle en Bretagne où j’ai fait 5,50 mètres. Maintenant que ça va, on va pouvoir attaquer avec un travail un peu plus lourd.

Vos problèmes de tendons ont disparu?

Cela va beaucoup mieux. J’ai des petites douleurs qui persistent, mais cela va de mieux en mieux. Je m’entraîne sans problème. Je ressens parfois des douleurs au réveil, mais c’est terminé.

Vous avez prévu de rentrer en compétition, samedi, à l’occasion du meeting de la Martinique…
Disons que ce meeting sera une compétition qui va servir d’entraînement, de remise en selle pour la saison. La saison ne commencera vraiment pour moi que fin mai. Après la Martinique, je vais encore avoir deux à trois semaines de travail.

Vous allez rester en stage là-bas après le meeting?
Oui, normalement. Je vais travailler avec Maurice Houvion. Tout ce qui concerne la partie technique de mon entraînement, nous le faisons ensemble.

Vous travaillez avec Maurice Houvion, mais celui-ci est à la retraite désormais. Cela se passe comment entre vous.
(il explique) Gérald Baudouin a repris le groupe des perchistes à l’INSEP, mais il n’est encore pas entraîneur national. Il n’a pas de poste fédéral en gros. Maurice, lui, est vraiment en retraite et il s’agit donc d’effectuer une transmission du savoir. Gérald doit continuer à apprendre. Mais il fait déjà du bon boulot, notamment avec les jeunes.

Quel va être votre programme pour la suite de la saison?
Il va y avoir les Interclubs mi-mai, puis je participerai au meeting de Lorient, le 26. Le 12, on va avoir une réunion à la fédération pour faire le point sur les sélections (ndlr : des championnats du monde d’Edmonton). Pour le moment, on ne sait rien de ce qui a été prévu, mais il n’y a pas trente six solutions. Pour être pris, il faut sauter haut.