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PARIS (AFP) - Le Français Jean Galfione, champion
olympique de saut à la perche, sera opéré d'un pneumothorax,
"en principe" mercredi, dans une clinique de Saint-Cloud.
Après visite de son médecin personnel, il a
été admis lundi soir à l'hôpital La
Pitié-Salpétrière, où il resté en en
observation. "J'ai parlé au téléphone avec Jean et
il devrait être transféré dans la journée de mardi
dans une clinique de Saint-Cloud et être opéré en principe
mercredi", a déclaré à l'AFP son entraîneur
Maurice Houvion.
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"Jean Galfione s'est fait un pneumothorax sur un choc dimanche
lors d'un saut aux interclubs", avait expliqué auparavant le
médecin personnel de l'athlète, Hervé de La Barrère.
"Le docteur de l'hôpital lui a proposé plusieurs
possibilité dont, a-t-il précisé, l'intervention
que j'ai conseillée à Jean".
La nouvelle a surpris Houvion qui se souvient des circonstances:
"Jean a ressenti une douleur dans le dos à son premier essai à
5,25 m, mais sans conséquences particulières. Cela s'est
déclenché surtout dans la nuit de dimanche à lundi
lorsqu'une douleur vive l'a empêché de dormir". Il a alors
rendu visite à son médecin qui a "vu que ça ne collait
pas avec un problème mécanique habituel". Les premiers
examens ont révélé le pneumothorax: "Une bulle pulmonaire
qui rompt dans la plèvre".
Le champion olympique d'Atlanta a été dirigé
vers l'hôpital Salpétrière où les examens n'ont
fait que confirmer le diagnostic. Conseillé par son médecin
et après discussion avec son entraîneur, Galfione a opté
pour l'intervention.
"Il y a avait la possibilité de faire une ponction
ou de laisser cicatriser mais avec le danger d'une récidive qui pouvait
très bien se produire peu avant les Jeux. On ne pouvait pas prendre
ce risque", a expliqué Houvion, précisant que son
protégé devrait probablement rester une petite semaine en clinique
après l'opération. "Cela va inévitablement modifier
notre programmation et on va un peu piloter à vue. Mais l'affaire
n'est pas foutue", a poursuivi l'entraîneur. Il estime qu'il faudra
encore plus de concentration et de motivation durant les quatre mois qui
mènent aux jeux Olympiques de Sydney. |