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Jean Galfione s’est contenté d’une barre à 5,70m lors du meeting de Zurich, une semaine après son triple zéro aux championnats de France. Mais il ne s’avoue pas inquiet pour la suite de sa préparation et espère faire beaucoup mieux dans les jours à venir. Jean, quels enseignements tirez-vous du concours de Zurich (8e avec 5,70m) ? Ce n’est pas terrible. Mais bon, au niveau de la performance et vu mon état actuel, c’est loin d’être catastrophique. C’est surtout sur la forme que cela ne va pas. J’ai repris de grosses perches, mais il me manque de l’entraînement. C’est en effet au niveau du physique que l’on vous sent moins affûté ? C’est cela. Je jongle en ce moment à l’entraînement entre des phases techniques et physiques pour retrouver la puissance que j’ai perdue. Il faut aussi que je multiplie les compétitions. Mais je ne suis pas sûr de retrouver ma pleine forme physique d’ici les Jeux. De toute façon sur un concours olympique tout est possible… J’espère franchir 5,90m avant de partir.
Et d’ici là vous comptez participer à d’autres concours ? Je serais à Monaco la semaine prochaine, puis à Bruxelles et Berlin.
A Zurich, vous avez également revu Sergueï Bubka pour la première fois depuis bien longtemps. Comment vous est-il apparu ? Plein de frustrations et de doutes comme quelqu’un qui n’a pas disputé de concours depuis longtemps. J’ai trouvé qu’il avait retrouvé une bonne partie de son physique. Il était toujours aussi cordial avec les autres perchistes. Mais je ne sais pas ce qu’il va faire pour les Jeux.
Dans l’ensemble, la perche ne gravite pas sur des sommets cette année. Que pensez-vous de vos rivaux ? Le niveau a été bon hier (ndlr : vendredi). Tarasov n’est plus aussi saignant que l’année dernière. Je crois que cela se met en place progressivement. Tout le monde sera près pour Sydney. Le jour de la finale tout est remis en cause, on a plus aucun repère et l’on ne pense plus à ce qui s’est passé dans la saison.
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